RSE et socialwashing… ou pas !
La RSE, le mécénat, c’est pour se donner une belle image mais on ne va pas se mentir, c’est juste pour faire joli !
Pas si sûr !
Je m’intéresse à ces sujets depuis mes années sur les bancs de NEOMA Business School. Moi aussi je l’ai pensé, un peu désabusée, pendant quelques temps.
Alors pour en avoir le cœur net, j’ai mené un travail de recherche sur le thème « La gestion de la diversité culturelle et ethnique dans l’entreprise: entre engagements et proactivité », pendant mon master recherche en sociologie et anthropologie à l’Université Côte d’Azur.
Et ce que j’ai découvert a été confirmé par mes maintenant 15 années d’expérience professionnelle.
Roulements de tambour…
Oui… et non !
Oui, de (trop) nombreuses entreprises s’engagent sur ce terrain parce que c’est dans l’air du temps, mais sans y accorder suffisamment d’importance, suffisamment de réflexion stratégique, suffisamment de budget.
Mais non, ce n’est pas le cas de tous, bien au contraire, et je dirais même de moins en moins (et ça, c’est enthousiasmant !). Nombre d’entreprises voient en leur engagement social et sociétal un facteur de cohésion et de motivation pour leurs collaborateurs. Tout cela dépend de la vision « tout là-haut » et de l’équipe qui gère les projets.
Avec mon ONG, Konstelacio, j’en suis témoin en permanence. Lorsque j’interviens en entreprise chez nos partenaires, c’est un bonheur de présenter aux collaborateurs les actions qui ont pu être menées grâce au soutien de ces dernières. Les retours sont clairs: « Je suis fière de voir que mon entreprise soutient d’aussi beaux projets, pleins de sens » (mot pour mot, la réaction d’une collaboratrice d’un de nos mécènes).
Malgré le greenwashing et le socialwashing qui existent bel et bien dans de trop nombreuses entreprises, arrêtons de noircir systématiquement le tableau, arrêtons de généraliser et prenons le temps de souligner le formidable travail que font de nombreuses personnes, au sein des entreprises, pour avoir un impact positif sur la société.